Voilà une trilogie que tout apiculteur devraient retenir pour comprendre comment fonctionne un essaim abeilles dans une ruche. A la ruche, il doit rajouter deux éléments qui je pense sont fondamentaux : les fourmis et les nœuds Hartmann.
Si j’écris cet article, maintenant c’est parce que j’ai déjà partager mes réflexions à propos des abeilles, aux participants qui suivent les formations chez Pas à Pas. Il est temps que je témoigne de mes constatations sur ce blog.
Je ne ferais pas l’injure au lecteur de décrire en détail une abeille si ce n’est qu’elle possède au niveau de la partie inférieur de son abdomen, une glande contenant du venin. Celui-ci est injecté via le dard dans la peau de l’intrus. Ce venin est composé de multiples matières mais la principale est de l’acide formique.
L’abeille et la fourmi
En citant le nom de cet acide, votre pensée se dirige en droite ligne sur la fourmi. Celle-ci est issue de la même famille que l’abeille mais aussi du frelon, de la guêpe, du bourdon et de quelques centaines d’autres insectes. En fait la fourmi et l’abeille sont de très proches parents.
Bon nombre d’apiculteurs réalisant des études de l’abeille constate que, dans la nature, les essaims naturels vivent quasiment tout le temps en compagnie des fourmis. Bien qu’il y ait rarement mélange de l’essaim et du nid de fourmis, il y a tout de même une symbiose de vie entre les deux insectes. Quelques apiculteurs ont déjà fait le constat qu’un essaim naturel peut s’installer au-dessus d’un nid de fourmis. Il y a donc un lien certains entre elles.
Un constat qui revient souvent est que les essaims situés au dessus d’un nid de fourmis se développe merveilleusement bien. Tellement bien que les ravageurs des abeilles comme le varroa n’est pas présent dans ces essaims. Et pour cause, l’acide formique des fourmis éloignent l’ennemi publiques n°1 des abeilles, ce parasite qui se loge sur le thorax de l’abeille, lui enfonce une sorte de seringue pour littéralement manger l’intérieur l’abeille qui finit par mourir. Le varroa se reproduit très rapidement et est capable de tuer un essaim entier en quelques semaines. Il y a plusieurs possibilité d’éloigner le varroa, c’est justement l’utilisation de l’acide formique !
Que vient faire le nœud Hartmann dans cette histoire ?
On aborde ici un élément de la géobiologie. Le réseau Hartmann représente les ondes électromagnétique envoyée depuis le centre de la terre en provenance du nickel en fusion. Un réseau est composé de deux axes, l’un allant du nord au sud et l’autre d’est en ouest. Ce dernier a une longueur de 2,5 m tandis que le premier est long de 2m. Le croisement de chacune des lignes de ce réseau prend le nom de nœud Hartmann. C’est un lieu néfaste pour l’être humain quand il reste longtemps sur un nœud. De manière étrange les chiens s’éloignent instinctivement de ces lieux tandis que les abeilles et les fourmis les adorent à l’instar du chat par exemple.
Or la fourmi est un allié important pour l’abeille puisqu’elle émet de l’acide formique, qui au sein d’un essaim permet à l’abeille de lutter contre son ennemi principal actuellement, le varroa. Or tous les deux choisissent de manière naturelle de s’installer sur un nœud Hartmann. Bien entendu, je parle d’un essaim naturel ou d’un essaim ayant décidé de migré vers un autre lieu.
Lorsque nous avons récupéré un essaim à la place Sainte-Catherine à Bruxelles, j’ai mesuré avec mon antenne de Lecher le lieu où s’était posé l’essaim. Je vous le donne dans le mille ! Un nœud Hartmann. (Photo ci-dessus). Cela confirme bien ma thèse que l’apiculteur, pour lutter contre les attaques de tous les prédateurs, se doit de placer la ruche sur un nœud Hartmann qui possèdent en même temps un nid de fourmis. Il sera quitte de ce fameux varroa !
Réponse cohérente ?
La preuve de ce que j’avance ? C’est Bernard Nicollet qui me le confirme sans qu’il ne se rende compte de la raison profonde de l’inexistence du varroa quand abeilles et fourmis cohabitent : « Appelé un jour en renfort pour un apiculteur qui devait récupérer des ruches chez un vieil agriculteur, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des ruches enfouies sous les ronces, inaccessibles sauf après avoir joué de la faux et de la machette ! Une fois les ronces dégagées, nous découvrîmes des ruches dans un piteux état, avec des bois totalement vermoulus et pourris, abritant pour chacune d’elles une belle fourmilière. Il ne s’agissait pas de fourmis rouges ou grosses fourmis, mais à l’inverse, des insectes minuscules, portant des oeufs plus gros qu’elles. Et, oh surprise, chaque ruche (ou ce qu’il en restait), hébergeait une colonie d’abeilles noires (!) sans aucun métissage. Nous étions à la fin de l’été et je me souviens avoir été frappé par une chose lors de leur transfert dans une ruche neuve: pas une d’entre elles n’avait le moindre varroa« .
J’ai vraiment envie de répondre à M. Nicollet quand il conclut avec cette phrase : « Pour quelles raisons toutes les colonies malheureusement n’offrent pas le privilège d’accueillir des fourmis au sein d’un même rucher ? Je n’ai hélas pas de réponse à cette question mais fort de cette observation, je me suis penché sur cette parfaite symbiose issue d’une même famille d’hyménoptères. Quoi de plus naturel qu’aider mes abeilles à se dévêtir de leur prédateur qu’est le varroa, avec de l’Acide Formique ? » Poser la question c’est y répondre : Abeilles, fourmis et nœud Hartmann font bon ménage.
Géry de Broqueville
(1) Le site Internet « Sur le sentier des pierres » parle aussi du noeud Hartmann. Il privilégierait un nœud du réseau Peyré qui représente l’or comme étant meilleur pour les abeilles. C’est possible, mais il serait intéressant de voir si les fourmis s’y trouvent aussi.