Pourquoi mettre une spirale au pied d’un tournesol ou d’une carotte ? Exercice grandeur nature d’électroculture et plus particulièrement de magnétoculture.
Nous vous avions conté l’aventure du tournesol (Helianthus annuus) qui a fait 4,5 m de haut et 33 fleurs, en 2017. En 2019, nous avons bien réitéré une même expérience dans le même lieu avec la même variété « Tiger eyes mix », le résultat n’a pas été probant. Kokopelli nous avait prévenu : vous n’aurez plus jamais le même résultat ! Le mot « mix » indique que la variété évolue en fonction du terroir. Même si le terroir de 2019 n’est plus celui de 2017, le croisement des réseaux telluriques reste d’actualité, seul le sol a changé.
Cette année 2020, nous avons fait une autre expérience qui s’est avérée assez intéressante avec des conclusions étonnantes. Fin 2019, nous avons suivi une formation chez Yannick Van Doorne en Alsace. Bien qu’ayant déjà de bonnes connaissances dans le domaine de l’électroculture, je voulais rencontrer la personne qui était la plus compétente, actuellement, dans le domaine.
Nous avons déjà construit deux types d’antenne, au dessus de la serre et dans un des bacs qui apportent entre 0,32 et 0,62 volt dans les deux lieux d’expérimentation. Les résultats sont très intéressants. Nous avons noté au niveau des cultures une disparition de l’oïdium notamment, moins d’arrosage à effectuer, de belles productions dans les deux endroits.
Une spirale à ses pieds
Nous avons utilisé un « modèle » en forme de cône basé sur le nombre d’or, acheté chez Yannick Van Doorne. Le 6 mai, j’ai fait un semi de graine « Tiger eyes mix ». Un mois plus tard, j’ai repiqué au dessus d’un mur en pleine terre. Ayant semé tardivement trois graines de tournesol, je savais, d’entrée de jeu, que la taille ne sera pas un record. Cette spirale était fabriquée avec un fil de cuivre de prise de terre d’une section de 0,6 mm. (voir photo ci-dessus)
Choisir le pied du tournesol du milieu comme sujet d’expérimentation est du au hasard. Les trois plantules repiquées avaient la même taille et la même apparence. Assez rapidement, le tournesol du milieu a progressé de manière fulgurante. Il était plus vigoureux, une tige plus épaisses et des fleurs plus grosses. La taille du tournesol central est restée toujours la plus élevée, bien que celui de droite avait tendance à le rattraper, en fin de saison.
L’influence de la spirale a été marqué par une différence notoire : la densité des racines et l’encrage de la plante dans le sol. La preuve ? La tempête Odette qui a touché la Belgique le 25 septembre 2020. Cette dernière a eu raison des deux tournesols. Le tournesol de droite a été déraciné, celui du centre a été décapité ! Pour comprendre ce qui s’est déroulé cette nuit-là, il faut analyser les racines du tournesol décapité.
Bien sûr, nous avons essayé de déraciner ce tournesol décapité. Nous avions l’impression d’avoir affaire à une masse en béton. Dès lors, il était normal de voir la tige de ce tournesol, cassée, net. Le vent aurait été incapable de déraciner ce tournesol ! (1)
Spirale inversée
Dans un autre endroit du potager, j’avais placé une spirale semblable, en cuivre dénudé, cette fois, à côté d’une carotte de la variété Oxhella. Alors que la récolte de ce légume racine a été difficile cette année, à cause de la sécheresse du mois de mai, la plus grosse carotte en terme de diamètre a été celle-là.
Il est à noter que cette fois, la spirale est plantée dans le sol avec la tête vers le bas. La spirale inversée tourne aussi dans le sens des aiguilles d’une montre. L’effet est différent. Le collet fait 6 cm de large ce qui est assez gros pour une carotte. C’est l’unique carotte a avoir poussé sous l’influence de la spirale. L’année prochaine, nous referons ce test sur plusieurs variétés de carotte. De même, nous recommencerons la même expérience avec des tournesols d’une même variété.
Un tout petit peu de théorie
Guglielmo Marconi (inventeur de la radio) et son disciple Luigi Ighina ont déterminé, à travers leurs recherches, que les énergies cosmiques dont celle du soleil descendaient en spirale, dans le sens horaire, vers la terre. Cependant, les énergies telluriques montantes vers le cosmos en spirale étaient en sens anti-horaire. Ainsi, Ighina a imaginé qu’une spirale, matérialisée par un câble électrique par exemple, allait transférer les énergies cosmiques au pied des plantes. La spirale doit avoir 7 niveaux pour donner les meilleurs résultats.
Vous pouvez utiliser n’importe quel câble électrique qu’il soit de terre ou non. Ne prenez pas un câble trop gros, cela sera difficile pour vous de faire une spirale.
Si la spirale est placée au pied de la plantule, la pointe vers le haut, la plante aura tendance à gagner en taille. Si elle est en sens inverse, ce seront les racines qui seront favorisées. Ainsi, la vérification des affirmations d’Ighina ont été prouvée sur le tournesol et la carotte. Les plantes changent de volume ou de taille, dans la plupart des cas.
En conclusion, l’utilisation des spirales a fait son entrée discrète dans le potager en 2020. Nous reparlerons bientôt aussi de l’utilisation de spirales contre certaines maladies des arbres fruitiers ou comme dynamiseur des semences. Nous verrons aussi que l’on peut remplacer la spirale par une coquille d’escargot.
Géry de Broqueville
(1) A 10 cm du pied central une graine de tabac commun a germé spontanément. Malgré cette germination tardive, ce plant a donné un buisson de tabac de petite taille, faisant ses fleurs et son lot de semences.