Comme vous le savez, Pas à Pas expérimente tant des techniques de cultures que des espèces ou variétés peu connues ou en tout cas moins courantes que dans la moyenne des potagers. Avant de se lancer dans le bilan de nos cultures, vous trouverez ci-dessous un rapide bilan météo.
Bien sûr, nous parlons des épisodes climatiques qui concerne la région où se situe notre potager expérimental, c’est-à-dire Hoeilaart. Les chiffres concernant la température sont ceux de Bruxelles.
Quatre épisodes climatiques majeurs ont déjà eu un impact sur notre potager. On retiendra le gel entre -2 à-3 degrés dans les nuits des 27 et 28 avril où nous avons recouvert à nouveau les bacs avec une couche de voiles de protection jusqu’à la fin des saints de glaces. Dès que le soleil apparaissait avec des températures positives, nous soulevions les voiles pour abreuver nos légumes du rayonnement bénéfique. Lors de cette dernière période, il n’y a pas eu de gel, mais il a fait quand même froid, pluvieux et peu lumineux.
La période du mois de mai était froide (voir carte ci-dessus). Le mois est assez sombre et a entraîné une stagnation de la croissance des plantes. Lors des passages nuageux du mois de mai, aucune journée n’a été pleinement ensoleillée. Seul le 25 mai détient le record du mois avec ses 14,8 mm.
Les mois de juin à début du août ont subi trois pointes caniculaires. En juin, plusieurs jours ont atteint 31°C. Au mois de juillet, nous avions 39°C et au début août 40¨C. Ce sont évidement des moments difficiles pour les plantes. Un de nos arbres a littéralement grillé, en juillet. Certains légumes ont suivi le même chemin, notamment des laitues.
Et enfin le quatrième épisode est le mois d’août peu pluvieux mais intensément (22 mm le 5 août). Il y a eu un léger déficit de soleil durant tout le mois. C’est une explication à propos de la difficulté de croissance de certains légumes. Je pense ici à l’aubergine et aux poivrons qui ont produit quelques fruits dans la serre mais qui n’auront pas le temps d’atteindre leur maturité.
Donc, mine de rien, même si nous avons eu des épisodes caniculaires de fin juin à début août, la croissance des plantes n’a pas été des meilleures. Bien sûr, cet état de fait, est valable pour notre terroir, alors que, ailleurs les rendements ont, peut-être, été beaucoup plus intéressants.
Géry de Broqueville
Note : Les analyses météo ont été reprises sur le site Internet de l’Institut royal météorologique de Belgique (IRM).