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Temps de lecture : 7 minutes

Les remarquables termites ?

・❥・ Un tantinet provocateur

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Malgré l’aspect rebutant des termites, ils sont les plus grands architectes bioclimatiques du monde. Il est vrai que le termite sacrifie parfois un arbre entier pour élaborer son habitat. Cela vaut la peine de regarder de plus près ses mœurs. Nous avons beaucoup à apprendre de ces insectes qui ont une ressemblance architecturale avec nos fourmis européennes. Nous allons découvrir ce petit peuple souterrain qui, dans notre tête, ne concerne que l’Afrique alors que nous sommes concernés…en Belgique !

Le nom latin est Isoptera de l’ordre des blattoptères. on lui donne parfois le nom de fourmi blanche. Le termite 1 est de la famille des Termitoidea. 2 Il existe environ 2000 espèces de termites dans le monde. En Europe du sud, dont la France, six espèces de termites ont été décrites. Ce sont des termites souterraines et appartiennent au genre Reticulitermes, espèces de termite dite de « bois sec ». Les six espèces ci-dessus ont des conséquences économiques importantes : les termites de bois secs nichent directement dans le bois de construction qu’ils consomment. Ces six termites ont été importées accidentellement.

Malgré le changement climatique, la Belgique se trouve encore trop au nord pour en avoir. Si l’on y prend pas garde le termite Reticulitermes flavipes ou appelée aussi la termite de Saintonge, pourrait être le premier à nous rendre visite dans quelques années. 3 Actuellement, il vit dans la vallée de la Loire, en Bretagne, ou en Région parisienne. Il est microscopique et est originaire d’Amérique du Nord. Reticulitermes flavipes est bien adapté aux climats plus frais.

Description

Le termite est composé d’un corps mou de 1 cm et jusqu’à 11 cm pour la reine. La reine et le roi vivent jusqu’à 25 ans. Les ouvriers et les soldats vivent un maximum de 5 ans. Le couple peut produire jusqu’à 36 000 oeufs par jour.

Il est estimé qu’une colonie mature relâche environ 10000 ailés (individus matures) par an. sur ces 10000 individus, 5% d’entre eux forment des couples. 10 heures plus tard, seuls 377 couples ont survécu. Deux mois plus tard, il ne reste plus que 44 couples en activités qui ont formé une nouvelle termitière. 4

La termitière

Le nid est toujours souterrain. Il est bâti sur des piliers d’argiles confectionnés à l’aide de la salive des termites ouvrières. Au-dessus de ces piliers reposent beaucoup de petites cavités, dont la chambre royale et les chambres de culture des basidiomycètes 5. Ces cavités sont séparées par de fines lamelles d’argiles appelées dalles. Ces dalles sont fondamentales pour une bonne oxygénation des galeries mais aussi ont un effet d’évacuation du CO2 émit par les termites. 6 La termitière peut être bâtie autour d’un arbre vivant ou non et peut atteindre jusqu’à 6 mètres de haut.

Termitière chez des amis togolais…7

Les étapes clés du développement d’une termitière sont les premiers jours où le couple va devoir creuser le copularium (cellule initiale qui abritera la première couvée) puis assurer l’éclosion de la première larve et du premier ouvrier entre le 25e jour et le 30e jour. Enfin, l’étape nécessaire à la longévité de la colonie est l’introduction du premier basidiomycète.

La meule fondamentale du termite

Pour introduire le champignon, les macrotermes 8 utilisent tous les éléments de leur environnement, matières végétales ligneuses, boue, déjections animales, pour confectionner les meules qui vont accueillir les premiers spores du champignon. Chaque éléments est choisi par les termites de manière à optimiser les chances des spores de grandir. Elles ne cessent de récolter d’autres éléments à l’extérieur de la termitière pour l’agrandir, confectionner d’autres meules et d’autres végétaux lignifiés. Dans certaines régions d’Afrique équatoriale, les termites contribuent à plus de 50% du renouvellement des litières végétales. 9

Afin d’assurer leur survie, il faut que la température à l’intérieur de la termitière soit autour de 27 degrés et, c’est là où réside toute la subtilité de ces constructions. Une équipe de recherche 10 a observé que la formation des dalles qui paraissent solides à l’œil nu sont en fait constituées d’un vaste réseau de pores minuscules et interconnectés qui régulent la ventilation, l’humidité et la température.

Les termitières sont considérés comme de bons indicateurs de la qualité des sols et leur présence est essentielle à la bonne santé des sols tropicaux. De plus, par le fait que les termites creusent de mutiples galeries, ils ameublissent le sol. En cas de pluie, l’eau est draîné au plus profond de la termitière ce qui permet d’humidifier le sol plus rapidement. Les végétaux qui poussent là ou à proximité comme si ces endroits étaient plus humides. « L’impact des termitières combiné aux autres mécanismes de défense des plantes contre la sécheresse fait «que nous devons ajuster nos modèles pour les zones arides car ces écosystèmes sont en fait beaucoup plus résistants à la désertification que ce qu’on pensait jusqu’alors« . 11

Le termite nourricier

Avant de voir le rôle néfaste du termite dans la nature et dans l’habitat humain, essayons de dégager les effets écosystémiques positifs de cet insecte. Les termites élèvent donc des champignons. On sait que par cette action, la termitière va enrichir le sol de tous les ingrédients qu’ils vont utiliser pour la fabrication des meules sur lesquelles, les spores des champignons vont se développer.

Comme on le voit, les meules fabriquées par les ouvriers n’ont pas de formes particulières. 12

C’est au début de la saison des pluies que l’on verra apparaître au niveau du sol qui n’a pas encore pris de la hauteur, un champignon le Termitomyce striatus annonciateur de la future termitière.

Avec l’équipe de la ferme pédagogique de Ndoumboudj, nous avons déjà démontré la différence de richesse entre le sol classique de la ferme et le sol issu d’une ancienne termitière. C’était lors de notre première visite. Florian t’Serstevens, mon coéquipier,

Devinez où se trouve la terre issue de la termitière…

Comestible en tout cas pour le termite

Ce qui est étonnant c’est que le termite est avant tout consommateur de bois. Or son estomac n’arrive pas à digérer cette matière. Il a besoin des champignons des termitières. Les Termitomyces sont un genre de champignons fascinants qui vivent en étroite symbiose avec les termites. Ils transforment le bois non digestible pour les termites afin de leur fournir les nutriments nécessaires à leur survie. Il agit sur la composition des matériaux de la meule qu’il rend consommable par les termites et apporte en plus de précieux composés comme les acides aminés et les vitamines. 13

Il existe une relation manifeste entre le termite et le champignon de la termitière. Cela prouve que le termite a un régime alimentaire déséquilibré. Il ne consomme que du bois qu’il n’arrive pas à digérer. Il faut l’intermédiaire du champignon mais aussi des symbiotes qui vont réaliser l’éclatement (lyse) des molécules complexes. 14 Si le termite n’a pas ces symbiotes, il meurt en 3 à 4 semaines qui est le laps de temps pour épuiser ses propres réserves.

Dessin extrait du livre de Roger Heim : Le développement des Termitomyces.

Roger Heim, qui est un spécialiste des termites du milieu du XXe siècle, règle ses comptes avec les scientifiques de son époque. Il constate que ces derniers sont dans l’incapacité de nommer correctement les nombreuses variétés de Termitomyces alors que les habitants des différents lieux où se trouvent des termitières dans le monde sont capables de donner des noms et de les classer. Ainsi pour déterminer l’utilisation des champignons il fait appel aux savoirs des anciens. Ainsi les peuples premiers africains étaient capables de classer les champignons en fonction du lieu où ils poussent, si c’est une termitière en forêt ou en savane, si le champignon est toxique ou pas, etc. 15

Le termite prédateur

Il n’y a qu’une seule espèce qui est endémique de France et appartient au genre Kalotermes (famille des Kalotermitidae). Le Kalotermes flavicollis, appelé aussi le termite à cou jaune, se rencontre essentiellement dans les départements du pourtour méditerranéen. Sa présence dans les bâtiments est anecdotique, et son développement a peu de conséquences économiques en comparaison avec celles des termites souterrains.

En Afrique et plus particulièrement chez nos amis sénégalais, environ 90 espèces de termites ont été recensées dont 54 dans les vergers. Cinq espèces de termites provoquent des dégâts sur 17 cultures maraîchères et 45 sur les arbres fruitiers. L’ensemble de ces espèces de termites recensées appartiennent à 4 groupes : les xylophages (bois), les champignonnistes, les humivores 16 et les espèces fourrageuses.

Les dégâts des termites ont été observés sur plusieurs espèces fruitières comme le manguier (Mangifera indica), l’anacardier (Anacardium occidentale), les agrumes (Citrus spp), le mandarinier (Citrus reticulata), l’oranger (Citrus sinensis), le citronnier (Citrus limon), le cocotier (Cocos nucifera), le pamplemoussier (Citrus grandis), l’avocatier (Persea americana), le corossolier (Annona muricata), le goyavier (Psidium guajava), le grenadier (Punica granatum), le sapotillier (Manilkara zapota), la pomme
cannelle (Annona squamosa) et la surelle (Phyllanthus acidus). Il semblerait que le papayer (Carica papaya) ait un effet répulsif qui proviendrait de son odeur.

Quand même un peu nuisible !

Indiscutablement ce sont les manguiers qui paient le plus lourd tribu aux termites. La production de mangue occupe une place socio-économique extrêmement importante au Sénégal. Ces dernières années, le dépérissement des manguiers attribué en partie aux termites, est de plus en plus signalé par les producteurs comme un problème récurrent. Malgré le rôle positif des termites dans les écosystèmes, plusieurs espèces sont devenues nuisibles aux cultures. 17 L’espèce Amitermes evuncifer reste la plus dévastatrice parmi toutes les espèces rencontrées dans les vergers. Dans cette étude, une fois de plus est pointé du doigt le lien entre monoculture et prolifération des insectes nuisibles.

Des études ont été réalisées dans de multiples régions dont celle de Fatick et Kaolack, dans les champs de manioc, les périmètres maraîchers et dans les plantations de canne à sucre ont permis de recenser respectivement 5 espèces dans chacun des milieux. Les cultures menacées par ces termites sont l’aubergine (Solanum melongena), le gombo (Abelmoschus esculentus), le haricot vert (Phaseolus vulgaris), l’oignon (Allium cepa), la tomate (Solanum licopersicum), l’oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa), la laitue (Lactuca sativa), le chou (Brassica oleracea), la courgette (Cucurbita pepo) et le piment (Capsicum spp.). 18

Lutte biologique

Quand on parle de lutte, c’est quand l’animal vous rend malade au point où vous voulez en faire un génocide. Il existe quelques méthodes de répulsion que voici :

La méthode alimentaire consiste à fournir le bois mort aux termites afin de les détourner des arbres fruitiers. Il est intéressant de placer des tas de bois mort en bordure du verger.

La méthode de lutte par les parasitoïdes est une bonne manière de lutter contre la présence des termites ravageurs. Il s’agit d’implanter des parasitoïdes qui vont s’attaquer aux termites pour réduire leur population. Il existe deux sortes de parasitoïdes : les champignons et les nématodes. Bien sûr, cela doit être des parasitoïdes endémiques du Sénégal pour ne pas transférer des prédateurs venus d’ailleurs qui pourraient s’avérer devenir des ravageurs. 19

Pour ce qui est d’un champignon endémique, le Metarhizium anisopliae est un excellent parasitoïde. Lorsque les spores du champignon entre en contact avec l’insecte hôte, il l’infecte et dévore l’intérieur de son corps pour le tuer ensuite. 20 Ce champignon n’affecte ni les humains ni les mammifères.

La méthode d’irrigation à ciel ouvert a également été utilisée pour gérer les termites dans les agrosystèmes de manguiers, mais cela attire les moustiques.

Les extraits fermentés et les purins

Remarquez, je fais réellement la distinction entre les deux liquides qui ont des fonction différentes, contrairement à ce qui est écrit dans la littérature actuelle. L’extrait fermenté est un produit qui renforce ou soigne les plantes. Le purin est un produit répulsif ou attractif, ce qui montre qu’il est beaucoup plus délicat à utiliser dans son espace nourricier.

Il existe une manière de gérer les termites en pulvérisant des extraits fermentés de plantes répulsives. Nous avons déjà retenu les feuilles de papayer qui aurait cet effet.

Il est possible d’utiliser une autre plante comme le Tithonia diversifolia. Le Tithonia de la famille des Asteraceae est appelé aussi le tournesol mexicain. Elle existe au Sénégal le long des routes ou des chemins. Le conseil ici est d’en faire un vrai purin qui pue bien. Puisque l’odeur doit être puissante pour faire fuir les termites souterraines.

Lorsque vous plantez un arbre fruitier susceptible d’être attaqué par les termites, le plus simple est de verser dans le trou de la cendre de bois que les termites n’aiment pas. Vous refermez le trou avec l’arbre bien droit. Vous arrosez le sol avec le purin à 15-20 cm tout autour de la plante. Le purin va percoler dans le sol et va éloigner les termites qui n’arriveront pas à remonter dans ce sol puant. Attention, vous allez utiliser un purin à l’état pur qui est trop puissante pour les racines du jeune plant qui risquent de brûler. C’est pour cette raison qu’il faut laisser un espace de 20 cm autour de la plante. Le purin de Tihonia n’est pas insecticide, jusqu’à preuve du contraire.

La gestion des termites avec les fourmis n’est pas utilisée au Sénégal et pourtant les fourmis, comme nous l’avons expliqué dans un article précédent, sortent toujours victorieuses de leur combat contre une termitière. La gestion par la création de la biodiversité n’est pas encore envisagée au Sénégal. Ce serait intéressant de travailler sur ces deux propositions à la ferme pédagogique de Ndoumboudj. 21

Une termitière à Soucouta, au nord de Ndoumboudj, il y a quelques années

En conclusion…

Que dire de plus, tellement cet insecte a de multiples facettes. En tout cas, il est clair que nos amis sénégalais peuvent récupérer la terre de la termitière quand celle-ci est désertée par ses habitants. Pas avant. N’oublions pas que s’il fallait détruire toutes les termitières d’un lieu, la biodiversité diminuerait dangereusement. Les termites jouent un rôle majeur dans les cycles biogéochimiques. En effet, dans plusieurs écosystèmes, principalement tropicaux, ils sont repris parmi les espèces clés de voûte. 22

  • Ils décomposent la litière et l’incorporent au sol (dégradation de la cellulose pour enrichir le sol en matière organique).
  • Ils construisent et maintiennent la structure du sol en creusant des galeries et en modifiant l’agrégation du sol.
  • Ils contrôlent en partie la diversité et les activités microbiennes importantes pour la vie du sol.
  • Ils protègent les plantes contre les maladies et les pathogènes du sol.
  • Ils participent à l’infiltration et au stockage de l’eau dans les sols.
  • Les termitières sont également des sources importantes de méthane et d’azote minérale, ce qui fait d’elles des vrais îlots de fertilité, auprès desquelles pourront se développer des plantes qui auront une richesse importante en nutriments.23

Voilà donc une fois de plus un animal que l’on rangera trop rapidement, dans la liste des ravageurs. Il faut toujours mettre en balance le positif et le négatif en ayant à l’esprit qu’il ne faut jamais déséquilibrer la biodiversité.

Géry de Broqueville

  1. Il s’agit bien de UN termite et est donc masculin. Termite provient du bas latin termitis. Par contre on parlera d’une termitière. ↩︎
  2. On ne peut donc pas le ranger dans la famille des fourmis qui sont de la famille des Formicidés et du sous-ordre des hyménoptères. Le niveau commun est l’infra-classe des Neoptera. ↩︎
  3. Dernièrement un de mes amis m’a signalé que ses grand-parents ont dû faire face à une invasion de termites sous leur toiture, il y a 15 ans, du côté de Wasseige (Namur). En 2021, un nid de termites a été localisée dans une serre à Brugelette (Hainaut). Il s’agit du Termite de Saintonge (Reticulitermes flavipes). Depuis, le nid se serait étendu au jardin voisin. Source : Institut des Sciences naturelles. ↩︎
  4. Josens, G. (1983). The soil fauna of tropical savannas : the termites, Elsevier, Amsterdam, p.505-524. ↩︎
  5. Termitomyces est un genre de champignons basidiomycètes agaricoïdes lamellés, appartenant à la famille des Lyophyllaceae. Il y a environ une trentaine d’espèces dans le genre. Ce sont donc des champignons digestibles par les termites et qui sont spécifiques à chaque espèce. ↩︎
  6. Ces dalles permettent de chauffer ou de refroidir les galeries de la termitière. Pour mieux comprendre le système, cliquez ici. ↩︎
  7. Les togolais sont des amis via Asmae. Il développe aussi une ferme pédagogique en agroécologie. ↩︎
  8. Les Macrotermes sont des termites champignonnistes qui vivent pour la plupart dans des milieux arides. Il a été confirmé qu’ils avaient des impacts sur les agroécosystèmes. ↩︎
  9. Wood, T.G. et Sands, W.A., The role of Termites in Ecosystems, in University Press, Cambridge, 1978, p.68-73. ↩︎
  10. Le chercheur Kamaljit Singh, ingénieur à l’Imperial College de Londres en est le coordinateur. ↩︎
  11. Jef Huisman, professeur de microbiologie aquatique à l’Université d’Amsterdam (Pays-Bas) sur base d’une étude de Corina Tarnita, professeur adjointe d’écologie et de biologie à l’Université de Princeton, datée de 2015, in Le Temps (Suisse) ↩︎
  12. Les dessins et croquis proviennent du livre de Roger Heim, Termites et champignons, Ed. Boubée, 1977. ↩︎
  13. Pour bien comprendre la symbiose du termite et du champignon, je vous invite à lire l’article sur la fourmi sous le paragraphe « La fourmi, les champignons et les fragments végétaux » ↩︎
  14. Bernard Boulard, Guerre et paix dans le règne végétal, Ed. Ellipse1990, p.297. ↩︎
  15. Roger Heim, voir note 9, p.183-190. ↩︎
  16. Les termites humivores jouent un rôle primordial dans la fertilité des sols tropicaux. Ils ingèrent les déjections de tous les animaux pour les rétrocéder, transformés, dans le sol. ↩︎
  17. Sane Cheikh Amet Bassirou, Relations entre le fonctionnement des agrosystèmes à base de manguiers et les dégâts des termites (Termitidae : Isoptera) dans les régions de Thiès et de Dakar, au Sénégal, Université Cheikh Anta Diop, 2016, 174 p. Accès au pdf sur le site du CIRAD. ↩︎
  18. Cheikh Amet Bassirou SANE & Co, Diversité, nuisances et modes de gestion des termites (Isoptera) dans les agrosystèmes sénégalais, International journal of biological and chemical science, 2016, p.137. ↩︎
  19. Dans un article très récent, nous avons parlé du ver plat Obama ungara inoffensif en Argentine devenu ravageur en Europe. ↩︎
  20. Ce champignon est souvent utilisé comme insecticide biologique contre les termites. Le problème reste qu’il n’est pas sélectif d’une part et que l’on ne connaît pas sa toxicité sur d’autres espèces. ↩︎
  21. Si l’infestation devait se poursuivre en Belgique, les seuls remèdes à notre disposition serait les huiles essentielles : orange, neem ou clou de girofle. Il serait possible aussi de travailler avec des nématodes utiles. ↩︎
  22. Une espèce clé de voûte est une espèce dont la disparition compromettrait la structure et le fonctionnement d’un écosystème ↩︎
  23. Ce paragraphe est repris in extenso sur le site Internet noe.org ↩︎

👤 Géry de Broqueville

📅 19 décembre 2024

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