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Comment se connecter à la nature ?

Les châtaignes
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Temps de lecture : 2 minutes

« Comment se connecter à la nature ? » est un titre alléchant pour qui veut comprendre les actes du potagiste. Le potagiste, pour rappel, est l’amalgame de deux mots : potager et paysagiste. On aurait pu l’appeler jardinier, certes, mais ce mot est trop réducteur. Il ne s’agit pas de travailler uniquement dans un jardin ornemental. Le potagiste pense son jardin sous forme d’espace nourricier où toutes les plantes ont une raison d’être, dans un lieu défini.

Tout en écrivant mon mot à propos d’une interview de Françis Hallé, j’avais en tête d’ouvrir une nouvelle rubrique dans ce blog. Écrire quelques mots sur chacun des livres « coup de cœur » se trouvant dans la bibliothèque de Pas à Pas. Mine de rien, nous avons déjà mis sous nos dents voraces, pas mal de livres, tous plus intéressants les uns que les autres.

Il en est un qui fait référence aux arbres. Oui encore ! Car les arbres font partie intégrante du potager. Nous pourrions même affirmer : Sans arbre, point de salut. Dans ma vie, j’ai déjà visité beaucoup de potagers. Les plus beaux étaient ceux placés dans un écrin de verdure. Cette verdure était composée d’arbres plus grands du côté nord et nord-est, les plus petits du côté sud voire sud-ouest. Tel était le cas du potager de ma grand-mère. Je me souviens d’une luxuriance absolue quand j’avais possibilité de l’accompagner dans son antre. Nous devions passer sous les sombres frondaisons des arbres pour arriver à la pleine lumière de l’espace nourricier. A mes yeux de gamin, les arbres étaient les gardiens du potager. Il fallait se connecter aux arbres pour être accepté parmi les fruitiers et les légumes.

Utilisation de l’arbologie

Le livre de Gwénaëlle Thouroude et Erwan Cavarec : « L’homme qui parle avec les arbres – Se connecter à la nature » (1) est de ces textes qu’il ne faut pas oublier de lire. Erwan Cavarec se dit élagueur et arbologue. Il est en contact avec la nature depuis son plus jeune âge. Devenu élagueur, à travers ses multiples expériences, il a décidé d’être en contact avec les arbres de manière particulière. Il considère ce dernier comme un être vivant à qui, il doit expliquer les raisons qui le pousse à l’élaguer. Voir même, il s’excusera auprès de l’arbre s’il doit le couper.

Proche de la sylvothérapie qui permet d’utiliser les arbres pour se soigner, il va plus loin en mettant en relation les humains et les arbres. Il explique comment il est possible d’entrer en communication avec la nature et plus particulièrement avec les arbres.

A ses yeux, c’est bien cela l’arbologie. Comment se connecter avec l’arbre. Cette pratique telle que décrite par Cavarec fait appel à notre intuition. Bien que cette méthode soit souvent décriée, parce que non scientifique, l’auteur persiste et signe. La communication avec la nature est autre que gestuelle ou verbale. Elle est d’un autre niveau.Ainsi, l’intuition et la télépathie sont, probablement, des modes de communication humaine vers les arbres.

La communication entre les arbres est encore tout autre, outre le mycélium découvert par le monde scientifique, il y a une dizaine d’années. Cependant, les énergies subtiles et le magnétisme, sont aussi des modes de communication entre les arbres et nous.

Il est possible aussi de communiquer par notre ressenti olfactif, visuel, avec le toucher. Le pendule est aussi un outil intéressant pour communiquer avec l’arbre. Non seulement, nous pouvons utiliser l’arbologie comme mode de communication pour notre bien, mais aussi pour leur bien propre.

Communiquer ou communier ?

Voilà donc un livre qui nous indique une autre voie de communication avec les arbres et par extension, avec la nature. Il ne s’agit pas de prendre l’énergie de l’arbre pour son propre développement personnel. Il s’agit de comprendre l’interaction que nous pouvons avoir avec la plante dans un esprit de partage. Et n’oublions pas que chaque espèce d’arbres peut apporter des éléments différents. Ainsi, le chêne qui peut paraître le grand sage a une longévité que ne connaît pas le hêtre.

Et puisque nous avons un magnifique châtaignier au nord de notre potager, voici ce qu’en dit Cavarec : « Protecteur, fort et généreux, il est un arbre rassurant tout en étant moins dominant et impressionnant que le chêne. C’est un allié puissant pour traverser les obstacles et les situations difficiles, y compris celles pour lesquelles nous ne voyons pas d’issue. Le châtaigner est doté d’une énergie joyeuse et pleine de clarté.Il stimule avec entrain l’élan de vie et d’action enthousiaste. Il stimule la créativité pour trouver des solutions en soi. Sur le plan physique, il facilite la circulation veineuse« .

Voici donc un petit livre qui se lit facilement et qui permet de comprendre plus avant les plantes les plus hautes de la canopée. Non seulement, il s’agit de communiquer mais aussi de communier intimement avec cette si belle nature.

Géry de Broqueville

(1) Gwénaëlle Thouroude et Erwan Cavarec, L’homme qui parle avec les arbres – Se reconnecter à la nature, Editions Sully, 2021.

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