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La sauge

Salvia officinalis
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Temps de lecture : 9 minutes

Lors de mes pérégrinations dans différentes jardineries, je me suis rendu compte qu’il existait pas mal de variétés de sauge. Il en existe des jaunes, à feuilles petites ou large, des multicolores, des décoratives, des précoces ou tardives, etc. Je voulais connaître un peu mieux cette plante vivace qui pousse à plusieurs endroits de notre potager.

Bien m’en a pris de chercher à comprendre cette plante qui a donné son nom à quelque 800 variétés au total. Il y a donc de quoi rêver. La plus petite atteint les 5-6 cm et la plus grande est capable de grimper jusqu’à 8 m ! La Salvia officinalis est la plus connue, oserions-nous dire la plus commune. La taille des feuilles assure la distinction entre grande et petite sauge.

On l’appelle aussi herbe sacrée, Thé d’Europe, Thé de Grèce, Sauge de Catalogne… Durant de nombreux siècles, cette plante a eu un caractère sacré comme chez Ramsès II ou les Grecs qui l’offraient aux dieux pour qu’ils s’ouvrent plus facilement aux demandes des fidèles. Les rois de France buvaient chaque matin une tasse d’infusion de Sauge pour se donner de la force. La sauge éloigne les esprits maléfiques et les ondes négatives. Les Chinois échangeaient deux ballots de thé contre un ballot de sauge, d’où, peut-être, le nom de Thé d’Europe. Les Chinois ne comprenaient pas cet engouement pour leurs thés alors que les Européens avaient de la Sauge en quantité, bien plus utile pour le corps humain !

Revenons au mot latin. Nous avons affaire à une Salvia qui vient de Salvus, ce qui veut dire en bonne santé. Salvus, vient directement de Salvare qui veut dire sauver ! Certains mots comme sauveur, salut… Toutes les langues utilisent la racine latine comme Salbei en allemand ou Salva en portugais en passant par l’anglais Sage.

Restons un instant sur l’anglais avec l’herbier de Culpeper qui nous explique que la Sauge est née sur les côtes de la Dalmatie spécialement en Albanie, Croatie et Monténegro. Elle s’est rependue sur toute l’Europe, en Amérique du Nord et en Asie occidentale. Cette plante s’est développée sous les auspices de Jupiter. (1)

Description de la Salvia

Les sauges sont une plante vivace à l’exception de la Salvia sclarea qui est bisannuelle. Elles sont parties de la famille des Lamiacées (de l’ogresse grecque Lamia qui avait une grosse bouche) mais certains botanistes préfèrent la placer dans les Labiacées dont le nom provient du latin labium, les lèvres, caractéristique principale des fleurs de cette famille. La sauge officinale se présente en sous-arbrisseau de 30 à 100 cm, avec de nombreux rameaux et à port buissonnant. à racine ligneuse et brunâtre. La tige mesure de 20 à 30 cm et les feuilles sont ovales, rugueuses et blanchâtres avec un duvet de poils laineux. Les fleurs bleu-rose lilas sont visibles de mai à août. La plante s’épanouit sur les sols calcaires des régions méditerranéennes.

Cultivée dans notre potager, elle a besoin d’un sol bien drainé. Elle a besoin de beaucoup de soleil tout en étant résistante à des gels jusqu’à -15°C. La récolte des feuilles et des sommités fleuries a lieu en juin-juillet, au début de la floraison. Les fleurs ont des nuances de bleu à violet. Sa floraison se déroule de mai à juillet pour l’officinalis et de juin à septembre pour la sclarée. Les fleurs sont très mellifères. De plus, elles accueillent les abeilles charpentières dont spécialement le Xylocope (Xylocopa violacea) qui ne saurait tarder à arriver massivement en Belgique au vu du réchauffement climatique. De plus, ce Xylocope est un prédateur du frelon asiatique !

Notre collection de sauges

Bien sûr, nous avons la sauge de base qui est la Salvia officinalis que l’on appelle aussi sauge des bois, franche, menue, à oreille, pointue, etc. Nous avons aussi la Salvia pratensis qui porte le nom de Grande Sauge, langue de bœuf, langue de loup, griffe de chien, ange des prés et bien d’autres encore. C’est la sauge des prés. La raison d’être de la Salvia officinalis dans les plats cuisinés de viandes grasses et particulièrement le porc est qu’elle atténue les méfaits de la graisse sur l’organisme humain. Qui l’aurait cru ? Autant le savoir pour mieux manger… La sauge sclarée a été utilisée pour aromatiser les vins en Italie ou les gelées en Autriche.

Sauge officinale

Salvia sclarea

Sauge sclarée

Sauge sclarée porte des noms comme herbes aux plaies, Orval blanc (2), Sauge d’Outremer. La description sclarea proviendrait du fait qu’elle ait un feuillage clair et brillant. Cette théorie est aussi contrée par celle d’une sauge en provenance de la péninsule Italienne et était utilisée contre les maux oculaires, de là, à dire qu’elle apporte de la clarté…

Salvia elegance

Sauge mandarine

Nous avons la Sauge mandarine Salvia elegance scarlet tangerine qui a un arôme particulier de mandarine. Ses feuilles vertes sont étroites et allongées et parfumées délicatement de mandarine. Elle se couvre de jolies fleurs rouges à partir de la fin août, ce qui permet d’avoir des fleurs au moment où la majorité des plantes voient leurs fleurs fanées. C’est une plante aromatique à placer absolument en fond de massif pour en profiter au moment où beaucoup d’autres plantes n’ont plus de fleurs. En cuisine, la Salvia elegance accompagne les poissons, les viandes blanches et les légumes grillés. Elle apporte une saveur fruitée et sucrée aux plats préparés.

Salvia officinalis ‘Nazareth’

Sauge de Nazareth

La Sauge de Nazareth Salvia officinalis ‘Nazareth’ est une sauge relativement peu connue. Elle a des fleurs bleu-clair et son feuillage est gris, presque blanc, plus clair que la sauge officinale. Elle s’utilise en cuisine et comme plante médicinale, comme la Sauge officinale. Contrairement aux autres sauges, elle préfère les sols secs.

Salvia officinalis ‘Tricolor’

Sauge tricolore

La Sauge tricolore Salvia officinalis ‘Tricolor’ se remarque par un feuillage pourpre ou rose, vert et blanc. Ses fleurs sont bleu-violacé au printemps. Elle s’adapte aux mêmes sols que l’officinale, bien qu’elle résiste très bien à la sécheresse. En hiver, elle égaie le potager puisque ses feuilles sont persistantes. On la retrouve côté cuisine et non pas dans la pharmacopée. Quand on parle de tricolore, on pense à la cocarde du même nom de nos amis français. Dans le calendrier révolutionnaire, le 29 Messidor (moisson) correspond à la date du 14 juillet ! Cette journée était dédiée à la sauge. Il n’y a pas de hasard.

Salvia elegans

Sauge ananas

Nous avons aussi une Sauge ananas Salvia elegans qui fait partie des sauges aux multiples utilisations : on la trouve comme plante ornementale, aromatique et médicinale. Son nom lui vient de son parfum fruité qui rappelle celui de l’ananas. Cette plante peut atteindre 150 cm et est originaire du Mexique Sa tige est quadrangulaire, pourvue de poils et est légèrement colorée pourpre. Ses feuilles de 5 à 10 cm de long sont vert clair, dentées et velues. La floraison arrive en hiver. Les fleurs sont tubulaires et rouges. Elle résiste jusqu’à -7°C si elle est protégée pas un épais paillage en ayant rabattu les tiges au sol. Elle est parfois appelée Salvia rutilans.

Salvia officinalis Purpurascens

Sauge pourpre

La Sauge pourpre est une officinale (Salvia officinalis Purpurascens) qui aime les sols profonds bien drainés, riches en argile, plutôt secs et à tendance calcaire pour ce qui est de son biotope primaire. Nous avons repiqué la sauge pourpre dans un sol à structure grumeleuse sans trop de présence d’argile. Jusque maintenant, elle s’y plait bien.

Salvia ‘Hot Lips

Salvia ‘Hot lips’

La Sauge ‘Hot Lips’, Salvia ‘Hot Lips’, est arbustive avec ses nombreuses fleurs rouge-blanc. Elle est de l’espèce microphylla. Elle résiste jusqu’à des températures de -16°C. Cet arbuste peut avoir une taille de 100 cm. Ses feuilles sont très aromatiques mais ne sont pas consommées. Cette plante attire les pollinisateurs.

Salvia vevina

Sauge vevina

La Sauge vevina, Salvia vevina, est une sauge de décoration créée au Pays-Bas. Elle atteint 60 cm de haut. Ses fleurs sont de la même forme que la Salvia ‘Hot Lips’. La plante n’est pas comestible et n’apporte rien à la santé humaine. Elle attire les pollinisateurs.

Salvia lavandulifolia

Sauge d’Espagne

La Sauge d’Espagne ou sauge à feuille de lavande, Salvia lavandulifolia, est une variété de sauge à petites feuilles, originaire du sud de la France, de l’Espagne et du Maroc. Il y pousse souvent à l’état sauvage sur un sol pierreux, qu’il colonise avec la lavande ou le romarin. Elle est très aromatique et ressemble à la lavande par ses feuilles et ses fleurs. En outre, elle dégage un arôme de romarin quand on frotte les feuilles. Les feuilles de Salvia lavandulifolia sont excellentes pour assaisonner les pâtes. Elle est aussi utilisée pour fumer les viandes ou poissons. De plus, la consommation de la plante améliorerait la mémoire.

De toutes les Sauges existantes que nous n’aborderons pas, il ne reste que la Salvia officinalis et la Salvia sclarea qui tiennent le pompon de l’efficacité en termes médicinal et culinaire. Les autres pourraient être rangées, à quelques exceptions près, dans les sauges de décoration ou culinaire.

Caractères bio-indicateurs

Salvia officinalis.

Le biotope primaire de la Salvia officinalis sont des lieux où elle a été beaucoup cultivée, en Europe, Elle se retrouve à l’état naturel là où elle a été cultivée autrefois. Son biotope secondaire sont les anciens jardins et anciens vignobles, en friche. Elle ne donne pas d’indication concernant l’état du sol.

Salvia sclarea

Le biotope primaire est le même que l’officinalis. Pour ce qui est du secondaire, il faut ajouter que l’on trouve la sclarée aussi sur les talus des routes et des chemins et sur le ballast des chemins de fer.

Les vertus de la Sauge

Selon d’anciens traités médicaux, la Sauge aurait de vertus de rendre l’homme immortel tant elle est capable de sauver l’homme de ses turpitudes de santé. Il est probable que le mot immortalité n’avait pas le même sens que nous lui donnons actuellement. Le fait est que l’Homme était beaucoup plus en lien avec la nature, avec le monde du vivant et par conséquent avec celui de la mort. Il n’en reste pas moins que c’est la plante qui sauve.

Dans la pharmacopée antique et médiévale, la Sauge a une place prépondérante. Hildegarde von Bingen, cette religieuse bénédictine du XIIe siècle, recommande ceci : celui qui souffre de rhumatismes ou est un peu paralysé, qu’il fasse cuire la sauge dans de l’eau et les humeurs et le flegme diminueront en lui. Ainsi, ce sont les monastères bénédictins qui ont répandu la Sauge dans l’ensemble de l’Europe en cultivant cette plante dans leurs jardins des Simples.

Connaissance des anciens

Au regard du nombre d’études qui ont été réalisées au cours des siècles, selon les connaissances de l’époque, il semble clair que cette plante a plus d’un tour dans son sac. Il est certain que ces études aient été réalisées sur base de la connaissance des anciens mais aussi des savoirs populaires. Elle a un tel aura qu’elle a dut sauver bon nombre de personnes à travers les âges. Le dicton populaire a retenu cette phrase qui en dit long sur ses effets : « Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin de médecin« . L’école de Salerne au Moyen-âge inventa le dicton : « Pour quelle raison un homme devrait-il mourir, alors que de la sauge pousse dans son jardin ?« .

Chez les amérindiens ainsi que dans la médecine traditionnelle, la fumigation de sauge purifie la maison ou les individus. Pour ces derniers, la fumée forme une sorte de bulle autour de la personne empêchant l’esprit mauvais d’y pénétrer. Le rite de purification est encore utilisé à l’heure actuelle et se fait selon un processus précis.

Principes actifs

La Salvia pratensis (Sauge des prés) contient : Flavonoïde (rutine), triterpène (lupéole, acide ursolique), tannins, acide phénolique (acide rosmarinique, acide caféique. Elle se compose aussi de substance minérales tel que le magnésium (à haute dose) et le zinc. Elle comporte aussi des huiles essentielles (caryophyllène et cinéole). Cette sauge est plus réservée aux enfants car la thuyone est moins élevée que dans la Salvia officinalis. C’est aussi pour cette raison que celle des prés est idéale pour lutter contre les maux de gorge et l’inflammation du pharynx. La sauge contient un élément rare dans la nature qui est le gammamurrolène. Il se situe dans l’huile essentielle et a un effet anti-inflammatoire et régénérative des cellules cutanées. Cette huile fait souvent partie de la composition des pommades luttant contre les éruptions cutanées. Ceci est dû à la présence d’une haute teneur de magnésium. (3)

La Salvia officinalis récoltée possèdent les mêmes composantes que la pratensis. Il faut lui ajouter tout de même un principe amer diterpénique, la picrosalvine, des pentosanes, de l’asparagine et des saponosides. Au Maroc, la sauge officinale semble plus riche en β-thuyone qu’ailleurs, en Europe par exemple. Récoltée au mois de mars, elle donne 24, 9% de β-thuyone, 2,7 % de α-thuyone, le camphre se trouve à hauteur de 22,6% et l’eucalyptol avec ses 15,3%. Officinalis est plus toxique que celle qui est produite en Europe. Autant le savoir d’autant que des entreprises marocaines en produisent et exportent notamment en Europe !

La sauge est photosensible donc elle doit être conservée à l’abri de la lumière qu’elle soit sous forme de feuilles séchées ou d’huile essentielle.

Différentes propriétés de la sauge

Elle facilite la digestion et combat les flatulences, ce qui en fait une antispasmodique. Avec son traitement contre les inflammations buccales comme les aphtes, assainit les gencives et est utile pour lutter contre les maux de gorge, elle est anti-inflammatoire. En soulageant les troubles menstruels (cycles irréguliers, douleurs) et les troubles de la ménopause, en réduisant les bouffées de chaleur, elle est mimétique des œstrogènes. Elle est aussi utile dans la cicatrisation des plaies, la croissance des cheveux.

Elle est préconisée en cas de transpiration excessive (antisudorale). Enfin elle est stimulante/tonique en agissant, en profondeur, sur le système nerveux et apaise les crises de surmenage, de fatigue nerveuse et de burn-out. Les savoirs populaires disent qu’elle renforce la mémoire, apporte la sagesse, cicatrise les peines de cœur. Les Wallons du XIXe siècle protègent la maison contre la foudre en y gardant de la sauge bénie le jour de l’Assomption. De même, en plaçant un bouquet de Sauge au quatre coins du champs, les moissons sont protégées ! (4)

Les anciens disaient que la sauge redonne la parole à ceux qui l’ont perdue. C’est la plante des journalistes selon Guy Fuinel. C’est la plante capable de convaincre de l’intérêt de la vie, quels que soient les moments difficiles. La sauge n’a que des amis. Aux joies de l’amitié, elle vous convie. (5) Certains l’utilise aussi comme stimulante et aphrodisiaque en termes de sexualité. (6)

Son utilisation au Maroc

Puisque nous avons le traité de Jamal Bellakhdar sous la main et qu’il est généreux en explication, nous allons voir que la sauge est utilisée dans la médecine traditionnelle pour d’autres raisons encore. L’infusion de la plante est utilisée comme emménagogue, cholagogue, diurétique, anti-dyspepsique, antiseptique général, astringent et réchauffant. On emploi aussi l’infusion pour empêcher la monter de lait. Les feuilles sont mâchées puis avalées dans le traitement des aphtes buccaux. , souvent en mélange avec un peu d’origan. Elle est réputée guérir la timidité (…). La sauge fait partie du bouquet de plantes aromatiques utilisé pour parfumer le thé à la menthe. (7)

Gros plan d’une feuille de Salvia officinalis

La sauge au chevet des plantes

Devant autant de qualités, est-ce que la sauge peut apporter du bonheur aux autres plantes ? Clairement oui. Tout d’abord elle fait partie des plantes à mettre dans le potager car, par son odeur, est répulsive pour certains insectes en provoquant  la confusion des odeurs. Elle protège la carotte, le chou et la fève.

Elle est une plante intéressante notamment sous forme d’extrait fermenté. Dans ce cas, elle est antifongique contre le parasite du mildiou pour les Solanacées en général dont la pomme de terre. Attention elle est insecticide contre le ver du chou, chenille hyponomeute, chenille défoliatrice et ver des fruits. (8) Sous forme d’huile essentielle, elle est insecticide pour les pucerons et les chenilles (9)

En conclusion

La sauge a plus d’un tour dans son sac. Elle est très complète puisqu’elle est ornementale, culinaire et médicinale. Son panel de couleur est intéressant car les sauges sont capables de couvrir toutes les saisons, du printemps à l’hiver. Bien que l’officinale et la sclarée soient les plus riches en principes actifs pour la pharmacopée, il reste que certaines soient tout aussi intéressantes que d’autres. Un bémol toutefois, au vu de l’importance de ses thuyones, il faut l’utiliser parcimonieusement. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous ne donnons jamais de recettes miracles… La sauge est donc une plante à avoir absolument dans son potager.

Il existe des collectionneurs de Sauge. Il faut chercher en France la plus grande collection de sauge dans le jardin botanique de Nice. La pépinière Les Jardins d’Eden situé dans le village de Le Pradet, aussi en France, possède plus de 200 variétés de Sauge. Voilà donc une plante

Géry de Broqueville

  1. Nicholas Culpeper, Culpeper complete Herbal, Ed. Sterling, New-York, 2019, p. 209.
  2. Ne cherchez pas, il n’y a aucun lien avec le nom de la bière trappiste belge : Orval. Le nom de l’abbaye d’Orval provient de la légende de la comtesse Mathilde de Canossa, originaire de Toscane, tante de Godefroi de Bouillon qui a retrouvé son alliance en or grâce à une truite qui la lui ramena, suite à une prière à la Sainte-Vierge. Elle a promis de créer une abbaye en ce lieu qui porte dorénavant le nom de val d’or. Les premiers moines à s’installer à Orval arrivent du sud de l’Italie en 1070. Coïncidence ? Pour comprendre l’évolution de l’abbaye d’Orval, cliquezici. Et pourtant, si on appelle la sauge, Orval, c’est parce qu’elle vaut autant que l’or !
  3. S.G. Fleischhauer, Plantes sauvages médicinales, Ed. Ulmer, 2021, pg.43.
  4. Ces savoirs populaires sont tirés de l’excellent livre de Bernard Bertrand, Au pays des sauges, ed. Terran, 1998.
  5. Guy Fuinel, La bonne humeur et les plantes, Ed. Amyris, 2005, p. 74.
  6. Bernard Bertrand, l’herbier érotique, histoire et légendes des plantes aphrodisiaques, Ed. La plume de Carotte, 2010, p.198.
  7. Jamal Bellakhdar, La pharmacopée marocaine traditionnelle, Ed. Le Fennec, Casablanca, 2020, p. 708.
  8. Florian t’Serstevens et Géry de Broqueville, Pas à Pas vers une terre vivante, 2020, p. 630.
  9. Ce ne sera pas la dernière fois que j’ennuierai le lecteur avec cette recommandation. utilisez les produits en tant qu’insecticide que si vous êtes gravement oppresser par les ravageurs. En éliminant certains insectes, vous participez à l’effondrement des insectes et des oiseaux.

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