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Extrait fermenté d’ortie

le monde secrêt des orties
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Temps de lecture : 7 minutes

L’ortie, cette mal aimée parce qu’elle pique sévèrement sauf quand elle est dans l’eau ou quand elle est morte ou sèche. Pourtant, elle est retenue dans la pharmacopée humaine et des plantes. Nous allons décrire ci-dessous l’intégralité de son utilité dans la nature.

L’ortie fait partie de la famille des Urticaceae. Deux genres sont observables en Belgique. Le genre Urtica qui comprend environ 30 espèces connues. La Grande ortie (Urtica dioica) d’une hauteur de 150 cm, est très rependue sur le territoire. Cette ortie est dioïque c’est-à-dire que pour assurer la reproduction de l’espèce, il faut des plants différents, mâle et femelle. Elles sont anémophiles et anémochores, ce qui signifie que c’est le vent qui assure le transport du pollen et la dispersion des graines.

Sa cousine, haute de 60 cm, l’ortie brûlante (Urtica urens) est limitée au nord du sillon Sambre-et-Meuse. Cette dernière est monoïque qui possèdent les organes mâles et femelles sur le même pied. La pollinisation se fait par le vent et les 1200 graines par plants se propagent dans les environs. Cette plante est très rustique puisqu’elle est capable de résister à des températures très basses jusqu’à -20°C. Les Urtica sont vivaces par la racine, alors que la tige est annuelle. Elles possèdent deux types de racines : les traçantes qui lui permet de se multiplier dans tous les sens et la pivotante qui lui permet de s’ancrer profondément dans le sol.

Leur tige, de section carrée, porte des feuilles cordiformes dentées et opposées. Toutes les parties aériennes sont garnies de nombreux poils dont seuls les plus grands sont urticants.

Un peu d’histoire d’ortie

Dès le Moyen-âge, l’Urtica dioica a été utilisée pour la fabrication de draps, de cordes et de filets de pêche. L’ortie a tellement marqué, par sa présence en France, qu’on la retrouve même dans patronyme d’Ortigue ou Ortic, Il en va de même pour les toponymes: l’Ortille, les Urtières, les Ortiaux, les Ortais, l’Ortigou sont autant de noms de lieux derrière lesquels la plante se cache en filigrane.

Victor Hugo en fait l’apologie dans les Misérables : « Si seulement la population connaissait ses multiples usages : jeune, l’ortie constitue un excellent légume nourrissant, adultes, ses tiges offrent des fibres qui donnent une étoffe très résistante. Chez les animaux, elle fait pondre les poules, rend les vaches plus fertiles et fait briller le poil des chevaux. Décidément, l ‘ortie offre beaucoup pour le peu qu’elle demande ! ».

L’ortie est tellement magique, qu’elle a suscité en 2002 et 2006 la guerre de l’ortie, en France. L’État français en est arrivé même à interdire la production et la vente d’extrait fermenté ! Très récemment, cette loi a été jetée…aux orties. Le ridicule ne tue pas et le ministère de l’Agriculture a remplacé l’ortie par la consoude dans sa rage d’interdiction au profit de l’utilisation des produits chimiques de synthèse. La vraie raison des interdictions successives est bien là.

Deux plants de sexes différents !

Les biotopes des deux Urtica

Les deux orties sont nitrophiles comme la bardane, les chénopodes, les cirses, les mercuriales ou les rumex. Elle recherche la compagnie de l’homme. Attention tout de même l’ortie est capable d’absorber les métaux lourds. Il ne s’agit donc pas de la récolter sur d’anciennes friches industrielles.

Urtica dioica

L’Urtica dioica dans son biotope primaire se retrouve dans les forêts alluviales et riveraines, dans les lisières et clairières forestières. Dans son biotope secondaire, elle pousse dans les environs des habitations et des villages, au bord des chemins et des routes. Elle se plaît bien, le long des prairies agricoles, des haies, des bocages et non loin des clôtures des vignes et vergers.

Ses caractères bio-indicateurs tournent autour du fer dans le sol. Ce dernier se changent par hydromorphie. 1 L’ortie montre qu’il y a de la pollution dans le sol avec des matériaux issues des constructions comme de la ferraille, des clous, des boîtes de conserve mais aussi d’autres déchets comme les morceaux de briques ou de béton. Elle indique aussi un excès de matières organiques (MO) végétales archaïques en voie de fossilisation. Il y a aussi un excès de matière organique d’origine animale. Culpeper nous indique que l’ortie se rapporte à la planète Mars. Cela ne nous étonne pas puisque depuis des temps immémoriaux, cette planète a été pensée comme référence au fer. 2

Urtica urens

Cette ortie dite brûlante sert de reposoir à oiseaux aquatiques ou migrateurs dans les vallées alluviales ou au bord des lacs et des étangs, pour ce qui est de son biotope primaire.

Pour son biotope secondaire, elle s’accommode fort au pied des Thuyas qui sont de véritables dortoirs pour les étourneaux. Elle prolifère dans les cours des fermes, au bord des étangs ou mares avec des oies ou des canards. Elle est aussi présente près des potagers, des jardins familiaux, des espaces maraîchers, des cultures en activité ou en jachère, des terrains vagues, des vignes et de vergers. On la rencontre aussi aux sorties des écoulements des fosses septiques ou des stations d’épuration. 3

Ses caractères bio-indicateurs indiquent un sol pollué par un excès de MO animale particulièrement, les déjections des oiseaux et volailles. Hydromorphie du sol découlant des excès de potasse issus des MO animales.

Les principes actifs

Les principes actifs des deux Urtica semblent être les mêmes. les feuilles contiennent des composés phénoliques, des protéines, de la chlorophylle, de la xanthophylle, des vitamines A, C, E et K. , d’acide formique, de formiate de sodium et d’histamine provoquent un œdème et une brûlure légère. L’acétylcholine et la sérotonine provoquent des démangeaisons de la peau. Ces mêmes poils sont un assemblage de tissus végétal se terminant par une pointe en silice pure qui casse comme du verre. Le liquide est alors injecté dans la peau. Les racines de l’Urtica dioica contiennent des polysaccharides, une lectine (protéine à hauteur de 12,8%), de nombreux composés phénoliques, des dimères, des stérols et leurs glucosides ainsi que du palmitate. Dans les graines, il est possible de trouver des acides gras comme l’acide linoléique et teneur élevée en vitamine E, du mucilage et des caroténoïdes.

L’ortie est riche en nitrate de calcium, fer, magnésium, potassium, silice (notamment sous forme d’acide silicique et du soufre en petite quantité) vitamines et oligo-éléments, surtout en silice. Elle est riche aussi en azote et en cellulose à hauteur de 6%.

Ses utilisations

En cuisine

Dans les deux cas, dioica et urens, la soupe d’ortie est excellente pour la santé. La priorité va aux feuilles qui aspirent beaucoup d’eau. Celles-ci sont très juteuses dans une soupe. Toute la plante y compris les fleurs sont comestibles. L’Ortie fraîche peut remplacer les épinards et les blettes dans les plats, en petite quantité. l’Ortie présente une amertume tannique, ce qui implique de ne mettre
qu’une faible quantité de cette plante dans les préparations culinaires.

Sa chlorophylle est extraite pour préparer des colorants alimentaires verts tels que le E140. Sous forme de condiment, elle peut être incorporée, sous forme de poudre, à toutes sortes de préparations et de plats cuisinés. L’Ortie peut remplacer le houblon dans la bière. 4 Elle est utilisée pour des infusions également. Historiquement, elle permettait de conserver le beurre, la viande et le poisson. Elle possède un pouvoir antioxydant qui limite l’altération des lipides.

Dans la pharmacopée du potager

L’ortie utilisée dans les extraits fermentés, macérations, infusions et décoctions a des apports différents. Pour l’application de toutes ces techniques, nous renvoyons le lecteur à notre livre. Les feuilles, au même titre que la consoude, sont d’excellents éléments pour accélérer la reprise des arbustes ou des arbres au moment de la plantation en les plaçant dans les trous. Rudolf Steiner, fondateur de la biodynamie, la considérait comme la plante la plus utile dans le potager.

L’ortie agit comme un activateur de compost efficace : d’une part elle stimule l’action des micro-organismes décomposeurs grâce à ses protéines. L’ortie augmente la température du tas de compost du fait de son haut pouvoir calorifique. Il suffit de l’incorporer au tas de compost, fraîche et hachée, ou sous forme de purin.

C’est un excellent stimulateur des défenses naturelles des plantes. Les végétaux sont plus résistants aux attaques des maladies et des ravageurs. L’EF d’ortie stimule la flore microbienne du sol et augmente l’énergie de germination. La photosynthèse, la croissance des feuilles (densité foliaire) et des racines est renforcée par la pulvérisation de cet extrait fermenté tant sur l’avers que le revers de la feuille. Toujours en préventif, le mélange entre l’extrait fermenté d’ortie et de laminaire permet de limiter la sauvegarde à hauteur de 80% les plantes contre le mildiou.

Bonne pour l’alimentation du jardinier, l’ortie l’est aussi pour les animaux de la ferme en général (fourrage de qualité) et de la basse-cour en particulier. 5Ainsi les lapins, les poules et les canards la mangeront fraîche, si vous les y habituez. Mélangée hachée à la pâtée, elle joue un rôle de fortifiant pour les volailles et favorise la ponte et la qualité des œufs. D’ailleurs, ne dit-on pas « Une ortie dans le poulailler, c’est un œuf en plus dans le panier » ?

Même les champignons sont intéressants

L’ortie morte est une alliée de certains champignons. L’ortie étant une plante vivace dont chaque tige est annuelle, celles-ci s’effondrent sur elle-même pour devenir une tige sèche et morte. Des tiges neuves vont apparaître l’année suivante en repartant des bourgeons situés sur la racine.

A sa mort, la tige est colonisée par des champignons. Le champignon le plus remarquable par sa couleur orange est le Calloria urticae de la famille des ascomycètes. Le plus étonnant est le Leptosphaeria acuta avec sa forme de cuberdon noir. Ces champignons sont chargés de la décomposition des tiges mortes de nos légumes dans le compost. Mais son habitat préféré reste la tige de l’ortie.

L’ortie en biodynamie

Rudolf Steiner considérait l’ortie comme l’un des plus grands bienfaiteurs de la vie végétale. L’ortie est la plante qui s’approprie le mieux le fer. C’est ainsi qu’il propose d’utiliser l’ortie dans le compost en vue d’y conserver un bon équilibre d’azote. Il préconise d’enterrer l’ortie durant un an, sans les racines, avant de la déterrer et de la mélanger au compost. Cette plante n’a besoin de rien d’autres si ce n’est les fluides qui traversent le sol en été et en hiver. Il est conseillé de ne prendre que les jeunes plants dont la tige n’est pas encore trop ligneuse. Eugen et Lily Kolisko ont réalisé de nombreuses études sur l’ortie pour essayer de comprendre en quoi elle apportait des éléments intéressant pour le monde végétal. Ces études peuvent être lues dans leur livre. 6

Bernard Bertrand, dans son livre consacré à l’ortie nous rappelle une technique biodynamique que nous avons déjà pratiqué en son temps. Il s’agit de mettre les graines que nous allons semer durant l’année, dans un extrait fermenté d’ortie pur. Nous les avons laissé une demi-heure selon les principes appris. L’auteur du livre préconise de laisser les graines dans l’extrait fermenté durant une nuit. Il mélange ensuite les graines dans du marc de café sec et les sèment ensuite. Le résultat est garantit : La germination est rapide ce qui permet de bien gérer l’arrivée des adventices. 7

Dans la pharmacopée humaine

Urtica Dioica : La plante entière est utilisable pour soigner les anémies, les déminéralisations, les carences en fer et les rhumatismes.

Urtica urens : La plante entière fleurie est dépurative, tonique, astringente, vasoconstrictrice, hémostatique, diurétique, galactogène, anti-anémique et reminéralisante. Elle est une plante tinctoriale grâce à ses racines et ses feuilles qui donnent une diverses nuances de jaune.

Et les animaux ?

La jeune ortie fraîche coupée en morceaux stimule la ponte des poules. L’ortie séchée mélangée à du fourrage améliore la reproduction des vaches ainsi que leur lactation. Elle permet une meilleure croissance des veaux.

Si nous avons répété, dans nos formations, qu’il est nécessaire de garder l’ortie dans le potager dans une zone sauvage, généralement c’est pour servir de réservoirs aux extraits fermentés. Il y a une autre raison qui est fondamentale pour l’équilibre de la biodiversité : elle est le refuge de 30 insectes de manière permanentes en étant parfois l’unique subsistance de ceux-ci comme pour les chenilles et papillons nocturnes. Plus d’une centaines d’autres insectes dépendent indirectement de la présence des orties. Pour exemple, les ichneumons, proche parent de la guêpe, viennent déposer leurs œufs dans les chenilles… Éradiquer les orties de son potager, c’est participer à l’effondrement des insectes !

Mine de rien plusieurs autres insectes dont les coccinelles 8 et papillons diurnes s’y reposent tels petite tortue (Aglais urticae), vulcain (Vanessa atalanta), paon du jour (Inachis io), carte géographique (Araschnia levana), Robert-le-diable (Polygonia c-album) qui pond sur le houblon, la Belle Dame (Vanessa cardui) qui pond aussi sur le chardon… mais aussi celles de nombreux autres insectes comme un petit carabe Demetrias atricapillus, de la famille des Carabidés, cousin de la coccinelle, un coléoptère donc, qui raffole aussi des pucerons. Il se cache la journée au pied de l’ortie, dans la litière du sol et grimpe la nuit pour chasser dans le feuillage.

Dans l’ortie, nous trouvons aussi la larve de la chrysope commune (Chrysoperia carnea), peut nombreuse avec avec ses grandes et fines mandibules s’occupent bien du cheptel des pucerons à sa disposition. Le syrphe, à l’âge adulte, profite de la fraîcheur du massif d’ortie pour se reposer. OPn y rencontre souvent le plus commun le syrphe bâton (Episyrphus balteatus). S’il y a des larves de syrphe, elle se trouvent en plein milieu des pucerons pour les dévorer, comme ceux de la cécidomyie prédatrice (Aphidoletes aphydimiza) qui est un asticot sans pattes à la minuscule tête. La punaise des fleurs (Anthocoris memoralis) et autres anthocorides font parties des prédateurs efficaces contre les pucerons et qui adorent se réfugier dans les orties. Cirons encore l’omnivore perce-oreille (Forficula auricularia) chasse la nuit les pucerons et autres proies à corps mou. Guêpes et mouches se retrouvent aussi dans les orties pour chasser les pucerons. Ces mêmes insectes s’attaquent aux pucerons du melon (Aphis gossypii) et à ceux du pêcher.

Dans un massif d’ortie, il s’agit d’être attentif aux orties hôtes. Ce sont les orties périphériques placées au sud et bien ensoleillées. Les papillons ne pondent que sur les tiges périphériques, vous pourrez récolter le centre de la touffe sans déranger les œufs ni les chenilles. 9

Une plante qui donne du rythme…

C’est tout de même une des rares plantes qui ne se laissent pas si facilement approcher. Si elle nous tient à distance, n’est-ce pas parce qu’elle a quelques missions à accomplir ? Quand nous l’observons à distance, nous nous rendons compte qu’elle se développe en un massif de plantes solidaires.

« La plante est déjà une construction géométrique, les nœuds se superposent, chacun portant une paire de feuilles opposées. Chaque nœud dispose à sa base de deux petites stipules. Chaque nœud est placé à 90° par rapport au précédent. Les feuilles s’alignent le long de la tige, en quatre rangs. Cette tige est section carrée ou quadratique. Toutefois vers le haut, les inter-nœuds se raccourcissent, les feuilles se font plus petites, plus aiguës, bien que le rythme ne soit jamais interrompu avant la cime. On ne trouvera pas de sitôt, dans le monde des Phanérogames, une plante qui égale la Grande ortie en régularité rythmique dans le domaine foliaire« . 10

L’étagement de ses feuilles lui permet d’engranger la plus grande quantité de chlorophylle. Séchées, les feuilles vont synthétiser la très belle couleur du vert-jaune ortie qui fait d’elle une magnifique plante tinctoriale. Steiner a été le premier qui a expliqué que l’ortie était la reine de toutes les plantes capables d’être au service du monde végétal. Elle irradie la nature par son fer qu’elle transmet dans la couche de l’humus, selon Steiner. De même, elle transforme l’azote en protéine. Dans la sève des orties, il est possible de trouver des nitrates. C’est pour cette raison que l’on signale que l’ortie est nitrophile. Les deux orties sont en lien avec la planète Mars.

Un condensé de fer

W.F. Daems a mené des recherches, en 1963, pour mesurer le moment où se trouve les plus fortes teneurs en fer. 11 Les plus hautes teneurs en fer ont été trouvés en avril, dans la jeune ortie et en septembre, soit deux mois avant la fin de son cycle végétatif. Le plus haut taux se trouve dans la racine, suivi par les feuilles, puis les tiges et ensuite les fleurs.

Aucun scientifique n’expliquent actuellement comment l’ortie dioïque est capable d’accepter les chenilles qui s’y lovent et se reproduisent, voire même en mangent les feuilles, sans opposer de résistance. Alors que dès que tous les autres animaux et les hommes en ressentent un effet de piqûres comme expliqué ci-dessus. Cela reste un grand mystère.

En conclusion…

Les multiples descriptions des deux orties se trouvant sur nos terroirs en Belgique montrent à souhait qu’il ne faut jamais généraliser les descriptions. Oui les deux Urtica sont différentes, ont des biotopes différents et donc apportent des éléments différents…

Des deux, c’est Urtica dioica qui est la plus intéressante pour le potager, bien qu’Urtica urens ne doit pas rougir de sa petitesse. Ces deux plantes sont donc les plus riches en principes actifs. De plus, l’ensemble de la plante rend d’énormes services à nos amis les insectes. Elles offrent un support important à la chaîne alimentaire. Le papier de monnaie en euro est composé notamment de la Ramie de la famille des Urticacées qui lui donne ce caractère inusable et même lavable en machine ! Il est possible de nettoyer les chaudrons et les fûts de chêne de cidre en Bretagne avec des orties… Comme quoi, nous devons encore beaucoup apprendre de cette plante magique.

Géry de Broqueville

  1. L’hydromorphie est la saturation des pores d’un sol en eau sur une période plus ou moins longue de l’année. Cette saturation du sol entraîne des phénomènes d’anoxie qui perturbent la faune du sol et la végétation. Voir détails sur Wikipédia. ↩︎
  2. Nicholas Culpeper, Cullpeper complete herbal, Sterling, New-York, 2019. ↩︎
  3. L’Urtica urens est en voie de disparition autour des fermes qui ont opté pour des élevages industriels. Elle existe encore dans les lieux où la volaille circule en liberté. ↩︎
  4. Nous avons déjà réalisé une telle bière. Nous préconisons de la réaliser au printemps. C’est excellent. ↩︎
  5. Voir Chambre d’agriculture des pays de Loire à ce sujet. ↩︎
  6. E & L. Kolisko, L’Agriculture du futur, Biodynamie Service, Colmar, 2017, pg 272-275. ↩︎
  7. Bernard Bertrand, Les secrets de l’ortie, Terran, 2010, pg. 90. ↩︎
  8. Non je ne connais pas l’avenir, mais je vous envoie à postériori sur un texte que je suis en train d’écrire sur les coccinelles, en 2024 ! ↩︎
  9. Nous renvoyons le lecteur vers un site Internet qui cite les autres insectes. ↩︎
  10. Wilhelm Pelikan, L’homme et les plantes médicinales, Ed. Triades, tome 1, 2002, pg 150. ↩︎
  11. id. W. Pelikan, pg 153. ↩︎
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